Qui sommes-nous ?

Les alternants de la promo 42 de l’Institut Pratique du Journalisme lancent Diasporama !

Un regard éphémère porté sur les diasporas de la région parisienne et illustré par des étudiants des Gobelins.

Pour voir nos trombines, c’est ici !

 

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Dans les cuisines parisiennes, les Bangladais sont de plus en plus nombreux à enfiler un tablier. Dans l'espoir d'obtenir leurs papiers, ils prennent le travail que personne ne veut. Et finissent par se rendre indispensables. Il est 17h30 et Rahman* termine sa sieste, allongé sur une banquette au fond de la salle d'un restaurant italien du nord de Paris. « Je dois couper les carottes, faire revenir la viande hachée et préparer la béchamel pour les lasagnes », énumère-t-il, fièrement, en piochant une cigarette. Faute

En couple depuis six ans, Camélia*, musulmane, et Leah*, juive séfarade, cultivent la discrétion. En France, au-delà des traditions qui les cloisonnent, leur homosexualité reste taboue. L'immeuble est quelque peu impersonnel. Une résidence étudiante XXL de l'Est parisien, bâtiment A refait à neuf, cinquième étage. Vingt-sept mètres carrés de murs blancs et un balcon avec vue sur les toits de Paris. Mais ni photos accrochées, ni traces de cet amour passionné qui a pourtant mis quelque temps à se consolider. C'est là que Leah* vit

Fille d’immigrés vietnamiens, notre journaliste part à la recherche des bánh mì de la capitale. L’occasion de rencontrer celles et ceux qui fabriquent ce sandwich et de comprendre l’importance qu’il revêt pour la diaspora vietnamienne. Un récit intime à la première personne.   Petite, c’était mon rendez-vous du dimanche. Après les courses dans le 13e arrondissement, je le retrouvais dans la voiture, malmené dans son habit blanc de papier. Une récompense après l’effort, celui de parcourir les halles de Tang Frères (1) avec mes petites jambes. L’emballage

Dans Après les Ottomans, nous revenons sur l'histoire et le lien unissant une partie de la diaspora arménienne à son passé ottoman. L’Empire Ottoman prend fin dans la disgrâce, après une série de déchirements. Dans ses derniers instants, de la fin du XIXe siècle au début du XXe, la situation devient irrespirable pour la communauté arménienne. Lorsqu'un groupe d'officiers ottomans - les "Jeunes Turcs" - prennent les rênes de l'Empire, la tension nationaliste s'accroît

Hétéroclite, dispersée en plusieurs vagues historiques d’immigration aux sensibilités différentes, la communauté russe parisienne dessine en filigrane la complexe histoire politique de son pays. « Les émigrés russes sont attachés à leur pays mais il y a beaucoup de chapelles, à la capacité de rivalité importante. Le terme de communauté est difficile à employer, puisqu’il n’y a pas de politisation collective. » Alexandre Jevakhoff observe la diaspora russe avec un regard double. Descendant d’immigrés, il est aussi le responsable laïque de la Cathédrale Saint-Alexandre Nevsky,

Dans ce podcast sur la guerre d'Algérie, Mariette et Lou, petites-filles de pieds-noirs, cherchent à comprendre la vie de leurs ancêtres. Pour cela, elles ont rencontré des pieds-noirs et des descendants de harkis.   Épisode 1 : « On savait qu'il y aurait la guerre » Dans ce premier épisode, Mariette et Lou rendent visite à la grand-mère de Lou. À 89 ans, cette pied-noire, juive et communiste, a des souvenirs très nets de sa vie, avant et pendant la guerre d'Algérie. Elle a 24 ans quand,

C’est au cœur du 18ème arrondissement de Paris que Youssouf Fofana, créateur de 32 ans, a lancé Maison Château Rouge, sa marque lifestyle, inspirée de la culture et de l’artisanat africain. https://www.youtube.com/watch?v=OLbNDET2YiE Accessible, souriant, accueillant, Youssouf Fofana veut faire de sa boutique, Maison Château Rouge, un lieu de vie. À l'intérieur, des murs jaunes, des livres sur le Wax, des plantes, des affiches aux slogans joyeux : « Bonne arrivée ! ». Les clients affluent pour venir chercher leurs commandes passées sur internet, et en profitent

De Irun, à la frontière espagnole, à Paris, en passant par Bayonne, Diasporama, a suivi le parcours de migrants subsahariens.  Paris à l’aube. Abdoulaye, Mariama, Jeanne et Alpha disparaissent dans une bouche du métro, à deux pas de Bercy. Ils se reverront, promis. Après une nuit de bus entre Bayonne et la capitale, le périple prend fin. Partis du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Guinée, les quatre migrants rejoignent, ce matin de juin, un oncle, un cousin ou un frère, dans le

Dans le 12ème arrondissement de Paris, un salon propose des tatouages traditionnels cambodgiens, appelés sak yant. Ce sont des dessins mais aussi des prières bouddhistes. Les explications du tatoueur Yantrak. « Le plus important pour moi, c'est de faire perdurer la culture de mon pays en Europe ». C'est ainsi que Yantrak, tatoueur franco-cambodgien, décrit son activité. Depuis sept ans, il pratique le sak yant, une forme de tatouage traditionnel aux propriétés religieuses. Ces dessins son accompagnés de prières écrites en langue ancienne : le pali. Personnages

Depuis 1987, la communauté portugaise d'Île-de-France dispose de sa propre station : Radio Alfa. Au fil des années, elle s'est imposée au centre de la diaspora lusophone. Chaque jour, de nombreux portugais ou lusodescendants règlent leur transistor ou leur autoradio sur le 98.6 de la bande FM. Radio Alfa propose un programme quasi exclusivement en langue portugaise 24 heures sur 24, dans une région où plus d'un million de personnes sont lusophones. Elle est devenue au fil du temps bien plus qu'un simple programme radiophonique. https://soundcloud.com/user-112738989/radio-alfa-au-cur-de-la-diaspora-portugaise 35