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Les alternants de la promo 42 de l’Institut Pratique du Journalisme lancent Diasporama !

Un regard éphémère porté sur les diasporas de la région parisienne et illustré par des étudiants des Gobelins.

Pour voir nos trombines, c’est ici !

 

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Paroles de Grignois : Kelly, espoir du rugby

 

Pendant deux semaines, nous avons partagé le quotidien d’une habitante de la Grande Borne, une des cités de Grigny. Elle nous raconte comment ses origines congolaises et son enfance ont façonné son caractère.

Kelly, quinze ans, vit avec sa mère et ses quatre frères et sœurs aux Radars, un des quartiers de la Grande Borne. Chaque semaine, elle retrouve ses amies Yaya, Lola et Océane au club de rugby. Respectivement algériennes et congolaise.  Traversées par des désirs communs aux autres adolescentes de leur âge, elles envisagent sérieusement de poursuivre leurs rêves. Celui de Kelly est tout tracé, devenir joueuse professionnelle de rugby.

À la rentrée, elle passera en troisième sport étude à Brétigny (Essonne). C’est la première fois que la jeune fille quittera la ville et le cocon familial. Elle s’éloignera surtout de sa grand-mère, un soutien infaillible, qui lui a transmis des valeurs et une partie de la culture congolaise, dont elle est très fière. Un espoir de réussite pour l’adolescente. Quittera-t-elle Grigny un jour ?

A Grigny, commune de 30 000 âmes située dans l’Essonne, près d’une personne sur deux vit sous le seuil de pauvreté.  C’est la ville la plus pauvre de France métropolitaine, selon le rapport 2020 de l’Observatoire des inégalités

La Grande Borne a été édifiée en 1965, par Emile Aillaud pour rompre avec la monotonie des grands ensembles urbains, offrir de l’espace aux familles et valoriser l’art en banlieue. A l’origine, elle devait reloger les habitants du sud de la capitale, territoire en pleine rénovation. Notre immersion dans le quotidien de Kelly tente de relater son histoire, ses ambitions et son attachement à sa ville.

Vous avez aimé ? Nous vous proposons le deuxième portrait d’un Grignois ici. À 47 ans, Jean nous fait visiter le centre-ville de Grigny et revient sur les lieux de son enfance. 

 

Crédits illustration : Hanna Seguin