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Les alternants de la promo 42 de l’Institut Pratique du Journalisme lancent Diasporama !

Un regard éphémère porté sur les diasporas de la région parisienne et illustré par des étudiants des Gobelins.

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Après les Ottomans - Les Arméniens de l'Empire

Après les Ottomans, l’exil des Arméniens de l’Empire

Dans Après les Ottomans, nous revenons sur l’histoire et le lien unissant une partie de la diaspora arménienne à son passé ottoman.

L’Empire Ottoman prend fin dans la disgrâce, après une série de déchirements. Dans ses derniers instants, de la fin du XIXe siècle au début du XXe, la situation devient irrespirable pour la communauté arménienne. Lorsqu’un groupe d’officiers ottomans – les « Jeunes Turcs » – prennent les rênes de l’Empire, la tension nationaliste s’accroît… Jusqu’à l’organisation du génocide de la population arménienne, dès 1915, au cours duquel plus d’un million d’Arméniens seront massacrés. 

Si cette date marque une rupture nette, elle ne suffit pas à résumer plusieurs siècles de présence arménienne en Anatolie. Bien avant la chute de l’Empire, des Arméniens participaient de manière active à la vie culturelle, politique ou économique de l’Etat. Malgré elle, une partie de la diaspora arménienne est aussi héritière de ce passé ottoman, au même titre que les autres communautés qui constituaient cet empire cosmopolite.

Encore aujourd’hui, cette mémoire reste un sujet tabou entre les deux pays. Une large partie des historiens turcs ou arméniens rechignent à évoquer ce passé commun, par accord tacite. Pour la diaspora arménienne issue d’Anatolie, le souvenir de cette époque reste pourtant bien vivant. En France, des traces subsistent de cette identité singulière, différente de celle des Arméniens originaires du Caucase ou de Perse. 

Dans ce podcast, Diasporama replonge dans ce passé trouble, en mêlant les histoires intimes, celle des départs, à la mémoire collective des diasporas. 

Un siècle après la fin des Ottomans, nous suivrons dans Paris les quelques traces encore visibles de l’exil des Arméniens de l’Empire, pour essayer d’en comprendre l’héritage :

Crédit illustration : Inès Pons-Teixeira.

Crédits musicaux :

The Secret trio – The Invisible Lover (Yine mi Güzeliz, Yine mi Çiçek?) / Tutsak

Varoujan Bartoukian, Komitas – « Keler-Tsoler »