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Les alternants de la promo 42 de l’Institut Pratique du Journalisme lancent Diasporama !

Un regard éphémère porté sur les diasporas de la région parisienne et illustré par des étudiants des Gobelins.

Pour voir nos trombines, c’est ici !

 

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En couple depuis six ans, Camélia*, musulmane, et Leah*, juive séfarade, cultivent la discrétion. En France, au-delà des traditions qui les cloisonnent, leur homosexualité reste taboue. L'immeuble est quelque peu impersonnel. Une résidence étudiante XXL de l'Est parisien, bâtiment A refait à neuf, cinquième étage. Vingt-sept mètres carrés de murs blancs et un balcon avec vue sur les toits de Paris. Mais ni photos accrochées, ni traces de cet amour passionné qui a pourtant mis quelque temps à se consolider. C'est là que Leah* vit

Fille d’immigrés vietnamiens, notre journaliste part à la recherche des bánh mì de la capitale. L’occasion de rencontrer celles et ceux qui fabriquent ce sandwich et de comprendre l’importance qu’il revêt pour la diaspora vietnamienne. Un récit intime à la première personne.   Petite, c’était mon rendez-vous du dimanche. Après les courses dans le 13e arrondissement, je le retrouvais dans la voiture, malmené dans son habit blanc de papier. Une récompense après l’effort, celui de parcourir les halles de Tang Frères (1) avec mes petites jambes. L’emballage

Hétéroclite, dispersée en plusieurs vagues historiques d’immigration aux sensibilités différentes, la communauté russe parisienne dessine en filigrane la complexe histoire politique de son pays. « Les émigrés russes sont attachés à leur pays mais il y a beaucoup de chapelles, à la capacité de rivalité importante. Le terme de communauté est difficile à employer, puisqu’il n’y a pas de politisation collective. » Alexandre Jevakhoff observe la diaspora russe avec un regard double. Descendant d’immigrés, il est aussi le responsable laïque de la Cathédrale Saint-Alexandre Nevsky,

De Irun, à la frontière espagnole, à Paris, en passant par Bayonne, Diasporama, a suivi le parcours de migrants subsahariens.  Paris à l’aube. Abdoulaye, Mariama, Jeanne et Alpha disparaissent dans une bouche du métro, à deux pas de Bercy. Ils se reverront, promis. Après une nuit de bus entre Bayonne et la capitale, le périple prend fin. Partis du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Guinée, les quatre migrants rejoignent, ce matin de juin, un oncle, un cousin ou un frère, dans le

Le musée national de l’histoire de l’immigration propose, jusqu’au 29 août, de revenir sur les souvenirs des diasporas africaines à travers les œuvres multi-formats d’artistes contemporains. « Regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain ». C’est le pari de l’exposition Ce qui s’oublie et ce qui reste, à découvrir au Palais de la Porte-Dorée, à Paris. En collaboration avec le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden de Marrakech, elle explore la diffusion de la mémoire grâce à dix-huit artistes originaires de diasporas de

Au Japon, les normes sociales peuvent être contraignantes pour certaines femmes. En arrivant en France, elles ressentent moins ces injonctions. Témoignages de quatre Japonaises. Vivre à l’étranger était son rêve depuis longtemps. Asako Sasaki, la cinquantaine, y est parvenue. En 2009, cette Japonaise arrive seule à Paris. Originaire de Yokohama, près de Tokyo, Asako Sasaki travaillait en tant que vendeuse dans un magasin de vêtements d’une marque française, Alain Figaret (aujourd’hui Figaret Paris). Lorsque son patron lui propose de travailler pour la même enseigne, mais en

Pour l'arrière-petit-fils de Django Reinhardt, légende du jazz manouche, la musique est une histoire de famille. Guitare à la main, Simba Baumgartner, 25 ans, perpétue à son tour cet héritage des gens du voyage. Simba Baumgartner n'est peut-être pas roi, mais guitare en main, il a tout d'un lion. Ses doigts dansent avec légèreté sur le manche de bois, pinçant les cordes au gré des accords. Son instrument calé sur une jambe, il bat frénétiquement la cadence de son pied libre. Le charme est immédiat.

Privés de territoire, les Tibétains tentent de faire peuple dans leur pays d'accueil. Fêtes religieuses ou pratique de la langue revêtent dès lors une dimension politique. Une joyeuse clameur émane de la grande Pagode de Vincennes, non loin du lac Daumesnil, ce dimanche de juillet. Des Tibétains venus de toute l’Île-de-France ont disposé des nappes sur les pelouses ou arpentent les différents stands, achetant thé au beurre salé ou plat de riz aux céréales.  Posé sur une table, un tas d’encens se consume lentement, propageant

Entre le coût de la vie, les démarches administratives et l'obtention d'euros au marché noir, il est difficile pour les étudiants algériens de venir en France. Ce qui ne décourage pas l'élite du pays. « Pour moi c'était facile, admet Yannis Mehdi. Ayant la nationalité française, j'ai évité le gros des démarches administratives. Mais ceux qui n'ont que la nationalité algérienne, je sais qu'ils ont galéré. » Il est vrai que le jeune homme de 22 ans, aux faux airs de Kev Adams, a eu de la