Qui sommes-nous ?

Les alternants de la promo 42 de l’Institut Pratique du Journalisme lancent Diasporama !

Un regard éphémère porté sur les diasporas de la région parisienne et illustré par des étudiants des Gobelins.

Pour voir nos trombines, c’est ici !

 

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Dans les cuisines parisiennes, les Bangladais sont de plus en plus nombreux à enfiler un tablier. Dans l'espoir d'obtenir leurs papiers, ils prennent le travail que personne ne veut. Et finissent par se rendre indispensables. Il est 17h30 et Rahman* termine sa sieste, allongé sur une banquette au fond de la salle d'un restaurant italien du nord de Paris. « Je dois couper les carottes, faire revenir la viande hachée et préparer la béchamel pour les lasagnes », énumère-t-il, fièrement, en piochant une cigarette. Faute

De Irun, à la frontière espagnole, à Paris, en passant par Bayonne, Diasporama, a suivi le parcours de migrants subsahariens.  Paris à l’aube. Abdoulaye, Mariama, Jeanne et Alpha disparaissent dans une bouche du métro, à deux pas de Bercy. Ils se reverront, promis. Après une nuit de bus entre Bayonne et la capitale, le périple prend fin. Partis du Mali, du Sénégal, de Côte d’Ivoire et de Guinée, les quatre migrants rejoignent, ce matin de juin, un oncle, un cousin ou un frère, dans le

Dans son restaurant gastronomique du 9ème arrondissement de Paris, le chef Elis Bond mêle les cultures culinaires. Aubergines du Togo, champignons du Sénégal ou encore poivre du Cameroun, cet autodidacte revisite avec finesse la gastronomie africaine, souvent victime de clichés. https://www.youtube.com/watch?v=LTw4OZCvGl0 Mi Kwabo, « soyez les bienvenus ! » en dialecte béninois. C'est le nom du restaurant d'Elis Bond, jeune chef autodidacte, et de Vanessa, son épouse. Lorsqu'on entre dans la salle - il faut traverser deux rideaux aux teintes ocres - le premier sens sollicité n'est pas

Comment vivre un conflit dans son pays d'origine lorsque l'on se trouve en France ? Face aux images de violences, comment réagir, construire et tenir avec sa communauté ? Entre inquiétude, sentiment d’impuissance et espoir, quels liens se tissent avec son pays d'origine ? Pour répondre à ces questions, nous avons rencontré trois personnes issues de trois diasporas différentes en Ile-de-France : la Colombie, la Syrie et Haïti. https://www.youtube.com/watch?v=loR60THyUu8 Réagir Mateo est colombien. Venu en France pour étudier il y a 4 ans, il est aujourd'hui ingénieur. Dans

Au Japon, les normes sociales peuvent être contraignantes pour certaines femmes. En arrivant en France, elles ressentent moins ces injonctions. Témoignages de quatre Japonaises. Vivre à l’étranger était son rêve depuis longtemps. Asako Sasaki, la cinquantaine, y est parvenue. En 2009, cette Japonaise arrive seule à Paris. Originaire de Yokohama, près de Tokyo, Asako Sasaki travaillait en tant que vendeuse dans un magasin de vêtements d’une marque française, Alain Figaret (aujourd’hui Figaret Paris). Lorsque son patron lui propose de travailler pour la même enseigne, mais en

À 40 ans, le premier avocat tchadien du barreau de Paris met tout en œuvre pour conserver le lien avec son pays natal. Professeur, rédacteur en chef et même propulseur de talents, Aziber Didot-Seïd Algadi mène une vie engagée entre le Tchad et Paris.   Dès les premières minutes, Aziber Didot-Seïd Algadi impressionne. Longiligne en costume bleu nuit et chaussures cirées, l’avocat sait ce qu’il veut, et où il va. À tel point qu’il est difficile de le suivre dans les longs couloirs de la Défense.

Depuis l'annonce du retrait des troupes américaines, les talibans se rapprochent des grandes villes. Sous pression, la France a décidé, à la mi-mai, de rapatrier 600 Afghans travaillant pour des institutions françaises. Depuis Kaboul, où il vit reclus dans la maison de sa belle-famille, Fawad* parle lentement, pèse chacun de ses mots, et décrit le sentiment l’étreignant un peu plus chaque jour : la peur. « Je suis dans une situation très dangereuse. Les talibans arrivent aux portes de Kaboul. Et moi, je suis bloqué