Qui sommes-nous ?

Les alternants de la promo 42 de l’Institut Pratique du Journalisme lancent Diasporama !

Un regard éphémère porté sur les diasporas de la région parisienne et illustré par des étudiants des Gobelins.

Pour voir nos trombines, c’est ici !

 

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Fille d’immigrés vietnamiens, notre journaliste part à la recherche des bánh mì de la capitale. L’occasion de rencontrer celles et ceux qui fabriquent ce sandwich et de comprendre l’importance qu’il revêt pour la diaspora vietnamienne. Un récit intime à la première personne.   Petite, c’était mon rendez-vous du dimanche. Après les courses dans le 13e arrondissement, je le retrouvais dans la voiture, malmené dans son habit blanc de papier. Une récompense après l’effort, celui de parcourir les halles de Tang Frères (1) avec mes petites jambes. L’emballage

Hétéroclite, dispersée en plusieurs vagues historiques d’immigration aux sensibilités différentes, la communauté russe parisienne dessine en filigrane la complexe histoire politique de son pays. « Les émigrés russes sont attachés à leur pays mais il y a beaucoup de chapelles, à la capacité de rivalité importante. Le terme de communauté est difficile à employer, puisqu’il n’y a pas de politisation collective. » Alexandre Jevakhoff observe la diaspora russe avec un regard double. Descendant d’immigrés, il est aussi le responsable laïque de la Cathédrale Saint-Alexandre Nevsky,

Dans le 12ème arrondissement de Paris, un salon propose des tatouages traditionnels cambodgiens, appelés sak yant. Ce sont des dessins mais aussi des prières bouddhistes. Les explications du tatoueur Yantrak. « Le plus important pour moi, c'est de faire perdurer la culture de mon pays en Europe ». C'est ainsi que Yantrak, tatoueur franco-cambodgien, décrit son activité. Depuis sept ans, il pratique le sak yant, une forme de tatouage traditionnel aux propriétés religieuses. Ces dessins son accompagnés de prières écrites en langue ancienne : le pali. Personnages

Depuis 1987, la communauté portugaise d'Île-de-France dispose de sa propre station : Radio Alfa. Au fil des années, elle s'est imposée au centre de la diaspora lusophone. Chaque jour, de nombreux portugais ou lusodescendants règlent leur transistor ou leur autoradio sur le 98.6 de la bande FM. Radio Alfa propose un programme quasi exclusivement en langue portugaise 24 heures sur 24, dans une région où plus d'un million de personnes sont lusophones. Elle est devenue au fil du temps bien plus qu'un simple programme radiophonique. https://soundcloud.com/user-112738989/radio-alfa-au-cur-de-la-diaspora-portugaise 35

Le musée national de l’histoire de l’immigration propose, jusqu’au 29 août, de revenir sur les souvenirs des diasporas africaines à travers les œuvres multi-formats d’artistes contemporains. « Regarder et comprendre le monde d’un point de vue africain ». C’est le pari de l’exposition Ce qui s’oublie et ce qui reste, à découvrir au Palais de la Porte-Dorée, à Paris. En collaboration avec le Musée d’Art Contemporain Africain Al Maaden de Marrakech, elle explore la diffusion de la mémoire grâce à dix-huit artistes originaires de diasporas de

Pour l'arrière-petit-fils de Django Reinhardt, légende du jazz manouche, la musique est une histoire de famille. Guitare à la main, Simba Baumgartner, 25 ans, perpétue à son tour cet héritage des gens du voyage. Simba Baumgartner n'est peut-être pas roi, mais guitare en main, il a tout d'un lion. Ses doigts dansent avec légèreté sur le manche de bois, pinçant les cordes au gré des accords. Son instrument calé sur une jambe, il bat frénétiquement la cadence de son pied libre. Le charme est immédiat.

Privés de territoire, les Tibétains tentent de faire peuple dans leur pays d'accueil. Fêtes religieuses ou pratique de la langue revêtent dès lors une dimension politique. Une joyeuse clameur émane de la grande Pagode de Vincennes, non loin du lac Daumesnil, ce dimanche de juillet. Des Tibétains venus de toute l’Île-de-France ont disposé des nappes sur les pelouses ou arpentent les différents stands, achetant thé au beurre salé ou plat de riz aux céréales.  Posé sur une table, un tas d’encens se consume lentement, propageant