Comment les sans-papiers bangladais font tourner les cuisines parisiennes
Dans les cuisines parisiennes, les Bangladais sont de plus en plus nombreux à enfiler un tablier. Dans l'espoir d'obtenir leurs papiers, ils prennent le travail que personne ne veut. Et finissent par se rendre indispensables. Il est 17h30 et Rahman* termine sa sieste, allongé sur une banquette au fond de la salle d'un restaurant italien du nord de Paris. « Je dois couper les carottes, faire revenir la viande hachée et préparer la béchamel pour les lasagnes », énumère-t-il, fièrement, en piochant une cigarette. Faute
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